Marie Denizot
C'était il y a plus de 20 ans, en duo avec Dominique Fonfrède, en prémisse du trio "Yellow Mercedes".
Et puis, il y a environ 10 ans, toujours avec Dominique Fonfrède et flanquées de Michel Parot, pour célébrer le beauceron anarchiste Gaston Couté.
Cet été, en solo, mais toujours avec une harpe, pour une lecture poétique accompagnée.
Histoire de gamberger encore et encore, de la Beauce au Larzac, du Loir à l'Arre, car les racines se fixent aux pierres et n'en démordent pas.
A l'automne, les arbres se séparent de leurs feuilles.
Elles tapissent les chemins et les sous bois.
Se déposent dans la rivière.
Jaunes, rouges, encore vertes,
brunes et desséchées.
Se font boulotter par les poissons
Pourrissent dans un creux
Atteignent la grande bleue ?
Des feuilles d'argile crue se déposant dans le lit de la rivière forment taches de couleurs, composition instantanée sur les galets, tableau éphémère appelé à disparaître sans laisser traces nocives.
Cette installation se situe dans le prolongement d'une recherche artistique autour du regard que portent les humains sur le paysage, la nature. Paysage façonné par l'homme qui pense le maîtriser (et qui y arrive parfois). Le paysage peut ainsi être vu, admiré ou non, comme un tableau dont les hommes, au fil de l'histoire humaine, seraient les auteurs. Rajoutant des touches de couleur par les plantations, par les destructions, par les constructions. Rajoutant des traits par les routes et la canalisation de l'eau.
Cette exposition a eu lieu dans une petite galerie nichée dans les Cévennes, entourée de verdure, au milieu des montagnes où Jean-Marie Leygue nous a accueilli pour son exposition thématique "Artistes rebelles".
Il a donné carte blanche à Tisseuse de liens pour réunir 3 artistes femmes, Marie Denizot, Delphine Jalabert et Claire Schneider qui ont une pratique textile mais pas que...
26-31 mai
10h-19h
L'Euzière Notre Dame de la Rouvière
30570 Val d'Aigoual
Vous connaissez ces chasses au trésor dans la montagne, dans la campagne, dans un village, où aidé du GPS, d'énigmes mystérieuses et parfois de photos, vous découvrez une petite boite camouflée sous une pierre, au dos d'un panneau de signalisation ou autre lieu inattendu.
Une petite boite qui contient la trace des découvertes par les autres, des noms, parfois un petit objet.
L'école de Pont d'Hérault, dans les anciens locaux de la gare désaffectée, va tester un parcours à proximité, en ayant dissimulé dans les boites des petits poèmes écrits par les élèves. Echange avec une école du Vigan, et fête de l'école le 25 juin dans le parc de St André de Majencoules.
Parce que "L'arbre m'a dit"*
Les mots sont des trésors secrets
Il faut savoir chercher,
Trouver
Laisser vivre.
* Jean-Pierre Siméon, Zaü, ed Rue du Monde.
Habillage d'un abri-bus, d'abord dé-encombré des affiches électorales et des slogans politiques tagués, à Pont d'Hérault, direction Le Vigan, avec l'accord et l'aide de la mairie de Saint André de Majencoules.
Le thème du Printemps des poètes de cette année « L'éphémère » y est traité par des Haïkus, petits poèmes d'origine japonaises, très formalisés, qui évoquent souvent l'impermanence, la fragilité de l'instant, les petits bonheurs simples comme la contemplation de la nature.
Les arbres, en encres naturelles, renvoient à notre paysage boisé, à la fois fragile et solide, où l'homme se croit tout puissant.
Service gratuit facile et accessible à tous